Je partageais la galerie avec une amie artiste également passionnée pour le travail à l'encre de Chine....une expo très harmonieuse et sympathique.

Galerie Corps et Ame à Nîmes - Gard

Expo personnelle à la Galerie Corps et Ames.

Article du journal La Provence

Exposition personnelle à l'Atrium à DIGNE les bains 04.

Quoi de plus beau que le corps humain, vivant, souple, sensuel et doux, tel que la nature l'a fait, sans impudeur ni artifice ?
Après avoir peint la vie sous d’autres formes, végétales et animales, je consacre désormais toute ma passion et mon énergie à dessiner les corps nus des modèles qui me font l'honneur et le bonheur de poser pour moi.
Après une carrière sociale passée à aider "les autres" dans leurs difficultés, il m'est apparu comme une évidence de m'intéresser à leur corps et à leur beauté plastique.
Depuis plus de 15 ans, je me bats avec les lignes, les formes, les volumes, les ombres et les lumières. Calame, roseau taillé, pinceau à lavis, . . rien que quelques traits, quelques tâches, pour restituer les formes, les postures, mais également la personnalité du modèle.
Érotisme ? Vous avez dit érotisme?
Le peintre Baltus a dit : "L'érotisme est dans les yeux de celui qui regarde".

Pour moi, la beauté corporelle est forcément érotique, . . . à des degrés différents, et en fonction de ce que chacun entend à travers ce terme . . .

Mon travail sur le NU consiste à donner à voir le Nu autrement.
Pour moi; l’être humain est partie intégrante de la Nature, il en est imprégné, en dépend, et peut en devenir parfois une représentation partielle. Si on observe attentivement le corps humain, une fois couché sur le papier, on ne peut s’empêcher d’apercevoir des éléments naturels, des paysages, des ombres et des lumières qui nous transportent dans un autre univers, dans un autre espace naturel où la couleur joue un rôle prépondérant.
L’être humain, la femme le plus souvent, est là, bien lisible, et en même temps, il nous transporte vers autre chose. C’est cette lecture qui m’intéresse, cette lecture que chacun peut faire à sa manière, selon sa sensibilité, son imagination, ses capacités oniriques et d’évasion.

Toute petite déjà, à l'école primaire, je refusais les "bon points" à la mode à l'époque. Je trouvais cela dérisoire et inutile. En effet, il n'est pas nécessaire d'attendre une récompense pour donner le meilleur de soi-même. Par la suite, durant ma carrière professionnelle, et selon le même principe, j'ai toujours refusé les médailles.
J'ai beau m'entêter dans ce refus, je ne change rien aux systèmes de notre société.
Ainsi, sans les avoir à aucun moment sollicitées ni souhaitées, j'ai néanmoins été gratifiée à 2 reprises de récompenses que je cite ci-après, puisque le site le demande :
2008 : Diplôme d'Honneur au 9ème salon de peinture du Musée des Troupes de Marine à Fréjus (83)
2011 : 1er prix au Salon des Peintres de Carqueiranne (83) pour le tableau "Crépuscule".
2013 : le tableau "La rivière d'argent" a été primé au Grand prix de peinture du Castellet (83)
2012 : le tableau "Hiver" (60 x 80 cm) a obtenu le 1er prix au Salon du grand format de Fréjus (83).

Ce que je vais vous dire va sûrement vous surprendre.
J'ai à la fois pas de chance et énormément de chance.
En effet, d'un côté je n'ai pas la chance d'avoir un atelier digne de ce nom, où je pourrais recevoir dignement mes visiteurs amateurs d'art. Ma petite maison toute entière me sert d'atelier et est envahie par mes œuvres et mon matériel.
D'un autre côté, j'ai la chance immense d'avoir un grand jardin et une grande terrasse abritée. C'est là que je passe la plupart de mon temps, en contact direct avec la nature, accompagnée du chant des oiseaux, et sous le regard bienveillant de mes animaux de compagnie, chien et chats.
Un lieu de vie et de travail parfaitement propice à la Concentration indispensable pour le travail de l'Encre.

Monick Brès a toujours peint. Quand elle était jeune, elle passait beaucoup de temps à regarder peindre son oncle Edouard.
Peintre agreste, il aimait présenter les paysans dans leurs activités de tous les jours, aux champs, en famille, avec leurs animaux… Elle était subjuguée par la facilité avec laquelle il peignait ces personnages, leur donnait vie sur la toile, et restituait leur contexte de vie. Adolescente, elle l’accompagnait dans ses expos et vernissages.
Par la suite, elle n’a pas cessé de visiter les expositions, les musées, et les ateliers d’artistes.
Ayant été empêchée de suivre une carrière artistique, elle a exercé de très nombreuses années comme assistante sociale dans différentes administrations en métropole et outremer. Appréhender la diversité des caractères, des mentalités, des espoirs de vie, mais aussi des souffrances de chacun, la subjuguait. S’efforcer d’écouter et d’entendre les gens qu’elle rencontrait pour tenter de résoudre leurs difficultés la passionnait. Elle s’est formée intensément à la psychologie pour pouvoir les comprendre et les aider au mieux. Comprendre et décoder leurs modes de communication non verbale l’a amenée à observer leurs attitudes, gestes, postures, et donc leur corps. Cette pratique professionnelle sera d’une grande utilité à l’artiste future. C’est donc tout naturellement que dés qu’elle a pu s’initier et s’investir dans l’art, elle l’a fait sans retenue, avec passion.
C’est aussi tout naturellement qu’après avoir peint la vie sous d’autres formes : végétale, puis animale, elle souhaitera exprimer l’humanité à travers les corps des hommes et des femmes qui poseront pour elle.
Et quoi de plus naturel, après avoir aidé l’être humain dans ses difficultés sociales, que de s’intéresser à lui à travers son physique, sa beauté plastique.

« Quoi de plus beau que le corps humain, vivant, souple, sensuel et doux, tel que la nature l'a fait, sans impudeur ni artifice ? » dit-elle.
Elle s’est ainsi spécialisée dans la peinture et le dessin de nus d’après modèles vivants. Elle se bat avec les lignes, les formes, les volumes, les ombres et les lumières.
Calame, roseau taillé, pinceau à lavis, rien que quelques traits, quelques taches, pour restituer les formes, les postures, mais également la personnalité du modèle et son état d'âme, à travers le prisme de son regard, de sa propre personnalité et de sa sensibilité également exprimées.
Si l’être humain l’intéresse, ce qu’elle recherche avant tout, c’est de transcrire l’expression du modèle, et de créer une connivence entre le modèle et la personne qui regarde son tableau.
Si un savoir-faire est nécessaire, il doit être, selon elle, impérativement empreint de simplicité, d'humilité, d'oubli de soi, de respect et de fidélité au modèle.
Peindre les nus lui permet d’exprimer la liberté, celle du modèle libéré de ses vêtements, de ses tabous, de ses peurs et pudeur, et la sienne, dans la liberté du geste, de la tache, du trait, une liberté à la fois totale, et totalement maîtrisée.

Le peintre Balthus a dit : " L'érotisme est dans les yeux de celui qui regarde ". Pour Monick Brès, l’érotisme n’est qu’une facette de ce diamant qu’est l’être humain.

Exposition personnelle à Manosque